Qatar Cet article fait partie de la série sur la politique du Qatar, sous-série sur la Politique. |
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- Émir
- Hamad bin Khalifa Al Thani
- Premier ministre
- Conseil consultatif
- Élections
- Politique étrangère
- Droits de l'homme
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Politique intérieure
Le
Qatar est une monarchie absolue où l’émir est à la fois
chef de l'État et chef du gouvernement. Il n’y a pas de système électoral et les partis politiques sont interdits.
Pouvoir exécutif
Fonction | Nom | Parti | Depuis |
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Émir | Hamad bin Khalifa Al Thani | | 27 juin 1995 |
Premier ministre | Hamad bin Jaber Al Thani | | 3 avril 2007 |
La famille Al Thani est au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1971. Le gouvernement et le pouvoir religieux sont aux mains de Cheikh Hamad qui destitua son père Cheikh Khalifa en 1995. Plus libéral que ce dernier, Cheikh Hamad a annoncé sa volonté de réformer et moderniser le pays. La liberté de la presse fit son apparition, et la chaîne de télévision Al Jazira, fondée à la fin de l’année 1996, est considérée comme la seule source d’informations libre et non censurée dans les pays arabes.
Conseil consultatif
Le Conseil consultatif est composé de 35 membres nommés. Comme son nom l’indique, il n’a qu’un rôle consultatif.
Partis politiques et élections
Les partis politiques ne sont pas autorisés au Qatar. Des premières élections eurent lieu au niveau communal en
1999, ouvertes à tous les citoyens qatariotes, hommes et femmes, âgés de plus de 18 ans et domiciliés au pays. Les élus municipaux n’ont pas de pouvoir exécutif, mais peuvent être consultés par les ministres.
Le projet de constitution prévoit une élection partielle du Conseil consultatif par le peuple, ainsi qu’un pouvoir législatif étendu.
Politique extérieure
Organisations membres : OPEP,
LA,
CCG,
OPAEP, Damasc
Le Qatar est l'un des pays fondateurs du Conseil de coopération du Golfe. Depuis sa prise du pouvoir en 1995, Cheikh Hamad y a adopté des positions indépendantes et parfois d'opposition, boycottant en partie, par exemple, le sommet annuel de 1995 pour protester contre la nomination d'un Saoudien à la tête du CCG. À la fin des années 1990, le pays a accepté de fournir du gaz naturel liquide (GNL) à Israël. Malgré le souhait de conserver de bonnes relations avec l'Occident, l'émir a condamné les bombardements de l'Irak, par les États-Unis et le Royaume-Uni. Dans les négociations de l'OPEP sur les quotas pétroliers, le Qatar s'est prononcé en faveur d'un cours modéré. En 2001, le pays est parvenu à s'entendre avec l'Arabie saoudite sur leurs frontières, mais a perdu les îles de Hawar devant la Cour internationale de Justice qui a prononcé un jugement en faveur de Bahreïn.
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